L’attaque de panique, une terreur intense!

L’attaque de panique, un sentiment de terreur intense et soudain.

 

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En tant qu’épisode paroxystique  anxieux  aigu, l’attaque de panique provoque une perte de maîtrise de soi imprévisible et douloureuse.

 

Qu’est ce qu’une attaque de panique?

Les attaques de panique se produisent de façon imprévisible, sans lien direct avec un contexte spécifique. L’inconfort est violent et soudain et  rarement spectaculaire : pas de cris ou pas d’évanouissement.

Cela peut commencer par un sentiment de perte de repère, de tournis, d’imprécision, l’impression d’être au bord du gouffre.

Dans d’autres cas, les sensations sont au contraire très claires et la personne a peur de devenir folle, de perdre le contrôle.

Des crises qui se répètent

Au niveau physique, des tachycardies (battements cardiaques) surviennent. Des tremblements, des sueurs, des étourdissements, des tremblements ou des contractions musculaires, une sensation d’étouffement, une gêne thoracique, des frissons, des sueurs froides ou des bouffées de chaleur peuvent également apparaître.

 

Psychologiquement, la personne est dans un état de peur intense : peur de devenir fou, de perdre le contrôle ou un sentiment de mort imminente.

Ces épisodes sont inattendus, se répètent et sont suivis d’une peur persistante d’un autre épisode. Ce trouble, souvent lié à l’agoraphobie (peur des lieux inconnus, des lieux dont on craint de ne pas pouvoir s’échapper, files d’attente, ponts, etc.) peut se déclencher sans raison dans des lieux familiers comme la cuisine par exemple … Dans le contexte actuel, le confinement dû au coronavirus, augmentant le stress de manière globale, peut aider à les provoquer.

 

D’où viennent les attaques de panique ?

Le trouble panique s’installe entre 20 et 30 ans. Certains spécialistes considèrent le traumatisme de la séparation dans l’enfance ou l’adolescence comme un facteur prédisposant. Nous privilégions néanmoins d’autres explications, basées sur des processus cognitifs répétés par la personne, qui essaye de sortir d une impasse de manière infructueuse et répétée. Une tentative de solution du problème qui échoue, en donnant toutefois des bénéfices à court terme, qui encouragent leur maintien.

Des théories neurobiologiques impliquant plusieurs  neurotransmetteurs, dont la norépinéphrine ou la sérotonine, sont également avancées pour expliquer le trouble panique. Cela pourrait expliquer certaines sensibilités génétiques. Toutefois, un travail psychothérapeutique reste toujours possible, afin d’aménager la situation pour la personne en souffrance.

 

Ils sont souvent liés à une phobie

Les personnes concernées souffrent généralement d’anxiété. Les crises de panique répétées sont régulièrement liées, à une phobie, en particulier l’agoraphobie (peur des espaces ouverts et / ou des foules).

N’importe qui peut subir une crise de panique au cours de sa vie et il n’y a pas lieu de s’inquiéter si l’épisode se répète rarement. En revanche, la multiplication des crises de panique peut se transformer en trouble panique lorsque les crises, par effet de peur anticipée, finissent par favoriser les crises. A ce moment, la personne cristallise ses tentatives de solution, et les symptômes se généralisent régulièrement. L’état de la personne se détériore alors, car elle a de plus en plus le sentiment de perdre le contrôle.

 

Comment contrôler cette crise aiguë d’anxiété ?

La réaction naturelle du corps face à l’anxiété est d’accélérer la respiration, qui devient également très superficielle. Le corps entre alors en hyperventilation, qui augmente le niveau d’oxygène dans le sang et contribue directement aux manifestations physiques (tremblements, sueurs, sensations cotonneuses) de l’attaque de panique.

 

Se concentrer sur sa respiration

Ce phénomène peut être atténué si le patient prend le temps de se concentrer sur sa respiration pour la rendre plus lente et profonde pour  rééquilibrer les échanges gazeux au niveau pulmonaire.

Se concentrer sur votre respiration peut également aider à vider votre esprit pour dissiper la peur, reprendre le contrôle de vos pensées et aider à rationaliser la situation: « Je suis dans la cuisine, pas en danger de mort. » En effet, les croyances et le discours intérieur empirent souvent l’état de panique vécu.

Veuillez noter que ces quelques conseils d’urgence à essayer en cas de crise ne peuvent pas remplacer de véritables soins thérapeutiques chez un psychologue ou un médecin.

Comment traiter les attaques de panique ?

Le traitement le plus rapide est médicamenteux. Via une prescription de benzodiazépines ou d’antidépresseurs dont la posologie est augmentée très progressivement jusqu’à une diminution des symptômes et la disparition temporaire des crises.

Toutefois, d’un point de vue psychologique, la prise de médicament participe au maintien du symptôme régulièrement. En effet, la personne se sent rassurée par la prise de son médicament, et n’accorde pas d’attention à ses processus mentaux qui maintiennent le problème. Dès que la personne stoppe la molécule, son comportement reste le plus souvent identique, et les problèmes reviennent après un certain temps.

En thérapie comportementale, par exemple, le patient apprend à gérer les situations à risque puis à les surmonter. Il commence par apprendre à se détendre et à contrôler sa respiration, puis confronte l’idée de l’attaque de panique, il la visualise plus clairement jusqu’à la déclencher. Il découvre donc qu’il peut le contrôler. Ce qui finit par désamorcer le cercle vicieux des attaques de panique, alimentées par l’anxiété.

D’autres solutions existent, via l’hypnose, la thérapie systémique, etc.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous chez un de nos psychothérapeute si vous avez des questions.

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